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L'économie américaine connaît actuellement un « Sugar Rush ». Malgré un certain scepticisme de la part des scientifiques, il existe une croyance répandue selon laquelle la surconsommation de sucre (friandises) entrainerait un bref pic d'hyperactivité. Un phénomène souvent désigné sous le nom de "Sugar Rush". Plusieurs économistes ont utilisé cette expression dernièrement pour décrire la situation économique aux États-Unis, où une brève période d’hyperactivité est attendue dans les prochains mois. Les principaux moteurs de cette hyperactivité sont le plan de relance de Biden (1 900 milliards de dollars) et l’épargne forcée accumulée pendant la crise de la Covid-19 (1 850 milliards de dollars) qui devraient être réinjectés dans l'économie lors de sa réouverture. La croissance économique en Europe va également s'accélérer, mais à un rythme plus lent. En effet, la politique de vaccination plus efficace aux États-Unis permet une réouverture de l'économie plus rapide qu'en Europe. Récemment, la FED a revu ses projections à la hausse et estime désormais que le PIB réel des États-Unis augmentera de 6,5 % en 2021 (projection de décembre 2020 : 4,2 %), de 3,3 % en 2022 et de 2,2 % en 2023.
De nombreux clients nous demandent comment l'inflation évoluera dans ce contexte. Nous pensons que l'inflation aux États-Unis augmentera fortement en 2021, mais qu'elle diminuera ensuite en 2022 et au-delà (voir le graphique 1).
N’oublions pas qu’il s'agit là d’un « sugar rush » passager. Les anticipations de hausse de l’inflation provoquent une pentification de la courbe des taux. Nous avons relevé nos prévisions pour les taux d'intérêt à 10 ans aux États-Unis de 1,8 % à 2,0 % à fin 2021.
Ces prévisions risquent d’être revues à la hausse; la BCE et la FED ayant toutes deux annoncé en mars 2021 qu'elles allaient poursuivre leurs politiques monétaires expansionnistes. La BCE a déclaré le 11 mars qu'elle allait procéder à des achats d'actifs à un rythme nettement plus élevé. De son côté, la FED a indiqué le 17 mars qu'elle allait continuer ses achats d’actifs à hauteur de 120 milliards de dollars par mois malgré l'amélioration des perspectives de croissance et la baisse du taux de chômage. Le consensus parmi (la plupart) des politiciens est qu'il vaut mieux en faire trop que pas assez, une leçon retenue de la crise financière mondiale de 2008. Larry Summers s'attend à une éventuelle surchauffe de l'économie en raison des politiques monétaires et budgétaires expansionnistes et que l'inflation pourrait atteindre des niveaux jamais vus en une génération. Même si ce n’est pas notre scenario central, que ce soit pour la croissance du PIB, l’inflation ou les taux d’intérêt, le risque est clairement à la hausse, pas à la baisse.
Quelles implications pour notre stratégie d’investissement ?
¹) Le risque de duration décrit le risque de pertes sur les obligations en raison de la hausse des taux d'intérêt
²) Source : Refinitiv Datastream, au 15.03.2021 ; contrats à terme 1 an : contrats à terme d'une durée d'un an (exemple : 3Y1Y = contrat à terme débutant dans trois ans et d'une durée d'un an).
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Nos actualités
Les crises économiques laissent en héritage un fardeau de dettes publiques. Les phases d’expansion devraient être mises à profit pour que les Etats se désendettent et reconstituent des marges de stabilisation budgétaire. C’est plus facile à dire qu’à faire. Voyons ce qui s’est passé après les deux dernières grandes crises.
Nous avouons entretenir un “biais” stratégique en faveur du marché américain et les 15 dernières années nous donnent raison. Depuis la fin de la crise financière de 2007-2008, l’Europe n’a surperformé que durant 27 mois, soit un peu plus de deux ans. La surperformance structurelle des États-Unis par rapport à l’Europe s’explique principalement par une dynamique des bénéfices par action plus robuste outre-Atlantique.
Les grandes capitalisations de croissance animent de nouveau le marché, principalement aux États-Unis, où les "Magnificent Seven", à l'exception de Tesla, dominent les gains du S&P 500 en 2024. Les valeurs technologiques américaines continuent ainsi de se démarquer, surperformant le S&P500 de 7,4 % depuis octobre 2023.